lundi 30 décembre 2013

A chacun son libertinage.



Il y a le libertinage de masse où l'on joue, joue, joue pour jouer et on s'y perd plus ou moins. Là viennent les questions existentielles ? Mais pourquoi ? Est ce que l'on y prend vraiment du plaisir? A quoi cela sert-il ?

Le libertinage plus qualitatif avec des personnes en soirée privée : on a le temps de parler d'autre chose que de sexe, ou on parle de sexe mais d'une autre manière que :
- tu aimes quoi  ?
- tu fais quoi ?
- tu détestes quoi ?
- c'est quoi tes dégoûts ...
- album ?

Pfff ...

Bref, avec mon époux, on se dit que sexer pour sexer ne donne rien, d'ailleurs, nous n'y prenons pas autant de plaisir que ça. Par contre, libertiner avec des libertins connus et appréciés, échanger sur un autre plan que le sexe, c'est quand même bien meilleur, plus complet.

Autrement, dit : les clubs, c'est sympa, quand on y va avec des copains libertins dans le même esprit que nous, mais seuls, je crois que ce n'est pas trop fait pour nous. Les clubs bof bof où les gens se disputent pour un carré de matelas : sans plus ... On se demande où se trouve la courtoisie des libertins ? Mais d'ailleurs où est-t-elle ?

Aparté : 
Messieurs apprenez à comprendre ce que l'on vous dit : "oui, vous pouvez attacher votre partenaire à coté de moi ne veux pas dire" : pousse mon mari et viens me toucher sans demander !!

Et je vous passe le couple que vous acceptez dans votre coin câlin et dont l'homme vous prend d'assaut comme un fou sans se demander si vos cris sont des cris de plaisir ou de douleur.

Oui, messieurs, les femmes sont de petits être sensibles, un peu comme vous : aimeriez vous qu'on vous tire ou morde les bourses ? Vous n'aimez pas être malmenés, soyez aussi diligents avec votre partenaire. J'ai du mal à comprendre qu'un libertin puisse vous dire : "détends toi, putain arrête pas"  ... alors que vous partez parce que cette personne ne change pas d'attitude et vous fait mal.

C'était mon petit aparte du jour, mon p'tit coup de colère, ça fait du bien de le dire ;), vous l'aurez compris, j'aurai mieux fait de tricoter samedi soir ...


vendredi 27 décembre 2013

On sort ? on sort pas ?

Contexte : depuis le 25 décembre notre fille ainée est fiévreuse, donc aucune sortie envisageable .... Nous sommes le 27 décembre, j'ai l'impression que cela fait 8 jours que je suis bloquée à la maison ...

- Chéri, je vais ressortir mes aiguilles à tricoter ...
- Ah !! non, mais, tu es malade toi ... tu veux sortir ? Parce que le chandail, les aiguilles, le polaire et le chocolat ... euh ...
- Je ne sais pas, peut être ... Euh, tu n'aimes plus ? :D

Et nous voilà à la recherche d'une baby sitter, parce que Libertins et parents c'est parfois compliqueé à gérer. Ca ressemble souvent plus à un gros oxymore ...

Déjà, pour le soir même: c'est cuit, donc on essaie de prévoir pour le lendemain, on passe 2 mails avec l'espoir de trouver THE PERLE qui va accepter de gérer nos 3 tornades pendant quelques heures ...


L'attente est insoutenable chers lecteurs, même moi, je ne sais toujours pas si je vais replonger dans les vieux démons de femme qui tri(pote)cote ...

mercredi 25 décembre 2013

Changement de crêmerie, nouveau lieu.


























Quand vous vous rendez compte que votre blog est pourri d'images pornographiques, vous faites comme moi : vous changez de lieu, parce que je décide encore du contenu et de l'apparence de mon blog.

Malheureusement, je ne peux réintégrer que mes billets mais pas les commentaires. Je suis désolée pour ceux et celles qui passent de me donnent leur avis depuis l'ouverture du blog ;(

Je vous invite à continuer à passer et commenter.

A bientôt,

Flo

jeudi 19 décembre 2013

"Je suis très fidèle sauf quand mon mari me l'autorise."

Voilà ce que j'ai répondu à mon médecin lorsque nous avons parlé libertinage. Oui, vous vous doutez bien que ce petit loisir nous met tout de même dans des positions risquées même si le préservatif est obligatoire.

Ce sont ces risques qui m'ont longtemps fait réfléchir à nos futures pratiques. Finalement, le libertin fait une équation simple entre la prise de risque et le plaisir pour savoir quelles sont les caresses qu'il accepte ou pas de donner ou recevoir.

Dans la notion fidélité, il y a fidélité de corps et d'âme.
Personnellement, je suis fidèle d'âme, parce que je suis très amoureuse de mon mari, mais en tant que libertine, je ne suis pas fidèle de corps. Ce corps, j'en use avec d'autres partenaires pour partager des plaisirs intenses. Dans tous les cas de figure, j'attends l'autorisation de ma moitié.

Et vous, quelle est votre vision du libertinage ?

jeudi 12 décembre 2013

Joueuse aussi avec une plume


Généralement lorsque que je vais voir un film tiré d'un livre, j'essaie de lire le livre avant. D'une part parce que j'aime être dans l'ambiance et d'autre part parce que je ne veux rien raté dans la compréhension du sénario.

Pour La Vénus à la Fourrure, j'ai d'abord lu le livre. J'avoue que les premières pages ont été difficiles à lire, je n'ai pas lu de texte de ce type depuis un long moment. Après avoir lu le livre, j'ai relevé un p'tit défit et me voilà partie dans une petite explication de texte entre libertinage et BDSM.

Voilà ce que ce la peut donner. Attention, d'une part, je ne suis pas une spécialiste en BDSM, ni une spécialiste en Littérature. Ce n'est que mon point de vue plus ou moins tronqué après une seule et unique lecture de l'oeuvre. je vous recommande toute de même le film, j'ai beaucoup aimé.



Compte rendu La Vénus à la Fourrure. 

La mise en abîme 
Dès le début du livre, l’auteur nous plonge dans un monde qui peut nous paraître irréel. Le personnage principal : Séverin est présenté comme un homme hyper-sensible, fétichiste des statues grecques depuis la plus tendre enfance. Au delà ce cette passion pour l’esthétisme grecque, il va cultiver un amour démesuré pour le Sadomasochisme. Il vit sa première expérience via sa tante (relation incestueuse puisqu’il éprouve un plaisir proche du plaisir sexuel). Séverin ne pourra aimer qu’en position d’esclave. Il a en tête l’image de la Vénus en fourrure, et chacune des femmes avec lesquelles il vivra une expérience sado-maso portera cette fourrure : la tante, la statue à qui il voue un amour impossible et viscérale et enfin, Wanda qui va vite remarquer l’excitation montante de Séverin chaque fois qu’elle en est vêtue. Elle lui fait même remarquer et s’engage à porter une fourrure à chaque séance. Elle sera son seule habit pendant la scène de la peinture.

La notion de Libertinage, l’évolution de Wanda: de la femme à la Maîtresse. 
Séverin se pose en Libertin. Mais Wanda est-elle libertine ? Le sadomasochiste tel qu’il est présenté ici est une forme de libertinage sans échange de soumis à Maître. Les deux partenaires jouent ensemble dans une sorte de couple infernal. Dans le texte, il me semble de seul Séverin est libertin. Wanda se découvre une passion pour le fouet, mais elle réfute son intérêt vers ce courant à plusieurs reprises tandis que Séverin est profondément et viscéralement sadomasochiste. Elle joue pour faire plaisir à Séverin. Avant de considérer Séverin comme son esclave, elle passe par plusieurs étapes. Elle l’appelle tantôt Séverin - esclave jusqu’à lui retirer son identité en l’appelant Grégoire -moment ou Séverin est considéré comme domestique en société et comme esclave en privé-, de même Séverin l’appelle successivement Wanda, Madame puis Maîtresse. A ce moment, on arrive au point culminant de leur relation. Mais Wanda se dit frivole et infidèle. C’est à travers un contrat écrit elle qu’elle récupère sa liberté: elle s’octroie le droit d’être aimée par des adorateurs. Séverin, lui, ne lui demande rien en retour, d’ailleurs Wanda, lui expliqu’il n’a rien à lui demander. La relation se transforme en relation à sens unique : il lui doit tout (son amour et même sa richesse). Wanda sait au fond d’elle que ce contrat sera sa seule porte de sortie dans cette relation. Séverin, lui, est tellement épris de Wanda, qu’il lui donnera même droit de vie ou de mort physique.

La Faiblesse affective de Séverin
Séverin est un dilétant. La seule chose qu’il approfondira dans sa vie sera sa relation avec Wanda. Il vivra passionnément à travers les yeux verts de cette jeune femme et ses caprices. Séverin accepte l’humiliation, le mépris et les coups de la Maîtresse, mais il refuse l’infidélité de la femme. Dans le texte, c’est le seul point qui lui apporte à la fois douleur et perte de confiance au personnage principal. L’évocation de l’infidélité de Wanda est le fil conducteur qui raccroche le lecteur à la réalité et qui ramène le soumis à sa condition d’homme amoureux.

Quid de l’amour dans cette relation sado masochiste.
Les deux protagonistes se sont-ils réellement aimés. Je pense finalement que oui, mais leur relation dépasse de loin les relations classiques entre amoureux. L’auteur nous plonge dans un amour plus cérébral ou la violence physique est l’engrais des sentiments éprouvés par Séverin. Séverin aime éperdument sa Maîtresse, il apprécie la femme. Elle ne le traite pas comme un homme mais comme une chose, un jouet. Wanda, elle, se découvre un tempérament impitoyable qui va crescendo jusqu’au moment ou elle remet son fouet au personnage "le Grec" pour fouetter Séverin. Ce dernier geste permettra à Wanda de tuer l’amour de Séverin sans le tuer physiquement. Elle sait que son esclave lui a accordé un droit de mort. Elle ne souhaite pas le voir mourir d’un coup de couteau. Elle préfère rompre le contrat en le transgressant. Ils avaient indiqué que Séverin serait l’esclave unique de Wanda et de personne d’autre. Or elle donne le fouet à un Homme qui la désire. Séverin est doublement tué, d’abord par la violation du contrat, d’autre part, par l’infidélité de Wanda. La passion amoureuse telle qu’elle est décrite ici se rapproche de «la passion en tant que douleur et mise à l’épreuve».

Le fouetté devient fouetteur
Séverin sera qualifié de Switch. Dans le livre, iI passe successivement d’esclave à Maître, de soumis à dominant. Il connaît les sentiments éprouvés par ses soumises. Il est amer, pour lui tant que la femme ne sera pas éduquée elle restera l’ennemi de l’homme, tout comme un animal ne devient l’ami de l’homme qu’une fois domestiqué.